Actionnaires : halte aux idées reçues !

Si je n’en étais pas convaincue, je ne vous ferais pas partager cette annonce récente de BoursoramaBoursorama Banque vient d’annoncer avoir atteint son objectif de 500 000 comptes clients !

Si les clients choisissent la banque en ligne, c’est en grande partie pour des raisons de coûts inférieurs à ceux pratiqués dans les réseaux bancaires « classiques » mais c’est aussi du fait de la rapidité des opérations : pas d’intermédiaire, pas d’horaires d’ouverture, une gestion patrimoniale à distance, une numérisation des documents justificatifs, des services réactifs et adaptés aux modes de vie nomade et de prise de décisions rapides des clients.

Et c’est là que je dis Halte aux idées reçues ! Pour être connecté et équipé d’outils numériques, tablettes, mobiles, pas besoin d’être jeune : au contraire, la clientèle de Boursorama est mature, et vous ne me ferez pas utiliser d’autres synonymes….

Boursorama l’a bien compris et a innové en mettant en place le système RWD qui permet d’offrir à ses clients une seule solution web utilisable pour l’intégralité des outils numériques, sans perte de prestation, qu’ils soient androids ou iphone, tablettes ou ipad… En d’autres termes, quelque soit l’outil numérique que vous utilisez, les outils et les menus de Boursorama seront identiques et disponibles.

La prochaine étape pour Boursorama sera celle du salon d’actionnaires « virtuel » : en ligne,  les émetteurs rencontreront et animeront à distance leurs stands et forums avec des actionnaires connectés. Lancement prévu pour 2014, c’est à consulter ici : eSalon pdf des Marches Financiers Novembre 2013 FR

CQFD ?

Actionnaires = digital = innovation = des opportunités pour la communication Actionnaire !

Angélique

#Novethic : Les critères #ESG mieux compris par les investisseurs européens

Publié sur le site Novethic.fr, le 3/12/2013

« A l’occasion de son colloque annuel, qui se déroule le 3 décembre, Novethic publie les résultats d’une enquête sur l’intégration de critères Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance (ESG) dans la gestion financière. Réalisée auprès de 165 investisseurs institutionnels européens, elle montre que ces derniers s’intéressent à ces nouvelles pratiques rassemblées sous la bannière de l’investissement responsable, mais ne les traduisent pas forcément concrètement dans leurs choix d’investissement.

Les investisseurs institutionnels européens estiment que l’intégration des critères environnementaux sociaux  et de gouvernance (ESG) dans la gestion financière peut les aider à mieux gérer leurs risques. Mais ils ne sont pas pour autant prêts à faire évoluer leurs modèles de gestion. Telle est l’une des principales conclusions de l’enquête annuelle, réalisée par le centre de recherche de Novethic auprès de 165 investisseurs de long terme (caisses de retraite, fonds de pension, assureurs…) dans 12 pays, représentant plus de 5 000 milliards d’euros d’actifs.Des critères ESG mieux comprisD’abord, si l’on se réfère aux études précédentes, les institutionnels comprennent plus clairement ce que signifie intégrer des critères ESG dans leurs pratiques d’investissement, même s’ils ne le font pas. Ainsi, près de 60 % d’entre eux définissent l’investissement responsable comme une combinaison de trois facteurs : la sélection d’émetteurs sur des critères ESG, l’engagement auprès des entreprises pour influencer leurs pratiques, et l’exclusion de titres à risques. Autre enseignement de l’étude : la maîtrise des risques de long terme devient peu à peu la principale motivation des investisseurs interrogés, qui sont aujourd’hui un tiers à s’en soucier. Cela démontre que les investisseurs institutionnels reconnaissent l’impact concret des enjeux ESG sur la valeur des entreprises dont ils sont actionnaires. C’est ce que les spécialistes appellent la « matérialité » de l’investissement responsable.

La mise en œuvre se fait attendre

Paradoxalement, l’enquête de Novethic montre que la prise en compte concrète de ces enjeux ne progresse pas, certaines stratégies répandues comme l’exclusion des armes controversées sont même en recul. De plus, près de 12% des sondés indiquent clairement qu’ils n’ont pas prévu de mettre en œuvre une politique d’investissement responsable.

Si les investisseurs restent timides en matière d’investissement responsable, c’est aussi parce qu’ils ne ressentent pas de pression externe suffisamment forte pour accélérer leur stratégie ISR. En effet, la majorité des investisseurs européens (à l’exception de ceux d’Europe du Nord) n’est pas mise en cause publiquement par les ONG, les syndicats ou les médias pour leurs choix d’investissement.

Par ailleurs, quand elles existent, les stratégies d’investissement responsable sont majoritairement des engagements abstraits qui ne se focalisent pas sur des enjeux précis. Ainsi, seuls 10% des investisseurs européens interrogés ont mis en place des politiques sectorielles dans des domaines sensibles comme les mines, l’énergie nucléaire ou l’huile de palme. Ces politiques définissent des standards minimum en-dessous desquels ils n’investissent pas.

Si la généralisation d’un investissement responsable reste compliquée, c’est en grande partie en raison de la grande hétérogénéité des convictions, des motivations et des pratiques des investisseurs institutionnels européens en fonction des pays, comme le souligne chaque année l’enquête de Novethic.

Essor des « green bonds »

Enfin, autre point soulevé par l’étude : ces investisseurs sensibilisés aux enjeux environnementaux sont une cible idéale pour de nouveaux produits financiers environnementaux : les « green bonds ». Il s’agit d’obligations vertes qui servent à financer des projets environnementaux et qui rencontrent d’ailleurs un certain succès auprès de ce type d’investisseurs. Le centre de recherche de Novethic s’est également intéressé à ce nouveau phénomène qui a permis de lever 8 milliards d’euros depuis janvier 2013, d’après une autre étude qui a été elle aussi présentée dans le cadre du colloque annuel. »

Prix de la Relation Actionnaires 2013 : la Société Générale primée

Publié sur lesEchosbusiness.fr ce 13/11/2013 , Par Guillaume Maujean, 

« La Société Générale remporte le Grand Prix de la relation actionnaire dans la catégorie « grande capitalisation ». Air France-KLM et Euro Disney sont aussi récompensés dans les autres catégories de ce concours organisé par Les Échos, Investir et Mazars.

La Société Générale a été primée pour la qualité de ses relations avec ses actionnaires. La banque dirigée par Frédéric Oudéa a remporté le Grand Prix dans la catégorie « grandes capitalisations » des Prix de la relation actionnaires, organisés pour la troisième année consécutive par « Les Échos », « Investir-Le Journal des Finances » et Mazars. Ces prix récompensent les sociétés cotées pour leur capacité à développer et pérenniser des relations durables et soutenues avec leurs actionnaires, qu’ils soient individuels, salariés ou institutionnels. Plus de 50 sociétés se sont portées candidates cette année.

Les prix ont été remis, hier, soir à l’Eurosites George V par Henri Lachmann, président du conseil de surveillance de Schneider Électric, Pierre Pringuet, président de l’Association française des entreprises privées (Afep), et directeur général du groupe Pernod Ricard, et Philippe Castagnac, associé et président-directeur général de Mazars.

La Société Générale, ses actionnaires et la pédagogie

Le jury 2013, présidé par Henri Lachmann, a salué les efforts de la Société Générale pour communiquer avec ses actionnaires dans un contexte de très forte mutation du secteur bancaire« La banque a fait preuve de pédagogie concernant l’ensemble des informations diffusées à ses actionnaires et a su adapter ses dispositifs de communication à la nouvelle donne numérique », indique le jury, qui souligne également« la mobilisation du directeur financier comme des relations investisseurs dans les actions à destination des actionnaires ». L’établissement, dirigé par Frédéric Oudéa,succède au palmarès à GDF Suez. Dans la catégorie « grandes capitalisations », un prix spécial a été remis à EDF, le jury ayant souhaité récompenser quelques« initiatives remarquées », parmi lesquelles la retransmission de l’assemblée générale en direct, la possibilité de voter via le site Internet ou la bonne utilisation des réseaux sociaux.

Dans la catégorie « valeurs moyennes », c’est Air France-KLM qui s’est vu remettre le Grand Prix. « Le contenu de son rapport annuel, notamment sur la stratégie globale de l’entreprise et son intégration dans l’environnement économique, la régularité de sa communication et la présence d’un club et d’un comité consultatif d’actionnaires ont recueilli tous les suffrages », indique le jury. La compagnie aérienne succède à Foncière des Régions. Vilmorin a été citée pour sa régularité. Dans la catégorie « small caps », le Grand Prix est revenu à Euro Disney, tandis que Bonduelle s’est vu attribuer un prix spécial. »